Les premières étreintes sont toujours un peu ratées. On se jette l'un sur l'autre, à l'aveuglette ; poussé par trop de hâte on ne prend pas le temps de faire connaissance avec une peau, une odeur, un sexe étrangers.

Les Bourses ne traduisent pas l'état des économies, mais la psychologie des investisseurs.

Ce qui est fascinant, avec l'argent boursier, c'est que, lorsqu'on le perd, en cas de baisse, par exemple, il se volatilise, il ne va dans la poche de personne. D'une certaine façon, c'est poétique.

Il y a toujours quelque chose de profondément émouvant dans la perfection, où qu'elle se loge.

C'est important, la musique... La seule chose qui fédère les jeunes gens. Une sorte d'espéranto.

Connu ou pas, talentueux ou besogneux, un auteur est toujours un sac de nerfs.

Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables et qu'on n'a pas remplacés.

Ce n'est pas la peine d'avoir du talent à la cinquième ligne si le lecteur ne dépasse pas la troisième.

Les livres que l'on écarte sont toujours ceux dont on s'aperçoit plus tard qu'on en a justement besoin.

Bonheur : faire ce que l'on veut et vouloir ce que l'on fait.